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Les toxiques méconnus

28/02/2025 Conseils du vétérinaire
Les toxiques méconnus

Nos chiens sont exposés à de nombreux produits et aliments toxiques dans nos maisons. Le plus connu est le chocolat. La théobromine qu'il contient est hautement toxique pour eux : 150 g de chocolat noir suffisent à tuer un chien de 10 kg. Plus le chocolat est riche en cacao, plus il est dangereux. De plus, une consommation répétée de petites quantités peut entraîner une toxicité cumulative. Les symptômes incluent des troubles digestifs, une hypersalivation, une soif excessive, de l'agitation et des troubles cardiaques. 

Mais saviez-vous que le café est également toxique ? La théobromine est en effet très proche de la caféine ! 

De nombreux autres produits toxiques sont méconnus du grand public. Voici un aperçu des principaux dangers. 

(Attention, cette liste n’est pas exhaustive ! En cas d’ingestion suspecte, contactez immédiatement votre vétérinaire.) 

❖ ALIMENTS : 

Les alliacées : 

Oignons, échalotes, ail, poireaux appartiennent tous à la famille des alliacées et sont toxiques chez le chien et le chat, qu’ils soient crus ou cuits.  

La dose toxique pour le chien est d’environ un oignon pour un chien de 10 kg, tandis que le chat y est encore plus sensible. L’intoxication peut également être cumulative (comme le chocolat), en cas d’ingestion répétée de petites doses.  

Soyez donc vigilant avec les vermifuges du commerce ou « maison » à base d’ail … 

L’intoxication évolue sur plusieurs jours et commence pas une baisse d’énergie. Le signe caractéristique est une coloration foncée des urines. Cette intoxication provoque une anémie. 

La pomme de terre crue :  

La pomme de terre crue contient une substance toxique appelée la solanine, présente surtout dans les germes et les pommes de terre verdies ou germées. La toxicité est digestive et neurologique. On considère qu’il y a un risque à partir de 30 grammes par kg de poids corporel.  

Le raisin : 

Le raisin est fortement toxique pour les chiens et les chats, y compris les raisins secs qui, étant plus concentrés, sont encore plus dangereux.  

Bien que la substance toxique et son mécanisme soient encore inconnus, une grappe de raisin peut être mortelle pour un chien de 10kg ! Certains animaux sont également plus sensibles que d’autres.  

Les principaux symptômes sont des troubles digestifs, un abattement et, dans les cas les plus graves, une insuffisance rénale aigue entre 48 à 72h après ingestion.  

❖ PLANTES :  

De nombreuses plantes d’ornement ou d’intérieur sont toxiques pour nos carnivores domestiques. Les chats d’intérieur sont particulièrement exposés, car ils aiment mâchouiller les végétaux.  

Il est donc important de se renseigner sur une éventuelle toxicité avant d’introduire une nouvelle plante dans votre maison !  

Laurier rose :  

Toutes les parties de cette plante très courante contiennent une substance toxique pour toutes les espèces d’animaux.  

Chez le chien, l’ingestion de seulement deux ou trois feuilles peut être fatale pour un animal de 10 kg. La substance toxique perturbe le fonctionnement des cellules musculaires, cardiaques et nerveuses, rendant cette intoxication particulièrement dangereuse.  

Les liliacées :  

Lys, muguet, tulipes, souvent présents dans les bouquets et avec lesquels les chats aiment jouer sont très toxiques.

Le lys, en particulier, provoque une insuffisance rénale aiguë et une souffrance du pancréas.  

Les bulbes sont eux aussi toxiques. Les chiens peuvent les déterrer et les ingérer !  

Ficus :  

Le latex qui s’écoule du ficus est très irritant pour la peau et les muqueuses. Ainsi l’intoxication fait suite au mâchement des feuilles. Le premier signe est l’irritation buccale. S’en suivent vomissements, diarrhée, perte d’appétit.  

  

❖ MÉDICAMENTS : 

Un grand nombre de médicaments humains peuvent être dangereux pour nos animaux de compagnie. Il ne faut donc jamais automédiquer son animal et toujours suivre les prescriptions de son vétérinaire !  

Paracétamol :  

Le chat est extrêmement sensible au paracétamol. Les intoxications au paracétamol sont très fréquentes, souvent dues à automédication du propriétaire, avec des doses importantes et répétées. L’ingestion accidentelle de plaquettes de paracétamol est également possible, surtout chez le chien et particulièrement le chiot.  

Un comprimé de 500mg peut être mortel pour le chat.  

Une prise en charge rapide est primordiale, car l’intoxication peut être rapidement mortelle. Chez le chat, les symptômes sont principalement cardiorespiratoires : cyanose (muqueuses bleues), difficultés respiratoires et augmentation du rythme cardiaque. Ils peuvent être digestifs chez le chien.  

Ibuprofène :  

Comme pour le paracétamol, l’intoxication résulte souvent d’une automédication ou d’une ingestion accidentelle.  

On observe tout d’abord des signes digestifs sévères, puis une évolution vers une insuffisance rénale aiguë. Il s’agit d’une urgence vétérinaire.  

Attention également aux crèmes contenant des anti-inflammatoires pour humains que certains propriétaires appliquent sur leur animal sans méfiance : en se léchant, l’animal peut s’intoxiquer.  

Perméthrine :  

La perméthrine est une molécule utilisée comme antiparasitaire externe chez le chien (pipettes, spray, colliers). Elle est cependant extrêmement toxique chez le chat et provoque des troubles neurologiques graves.  

Il est donc crucial de ne jamais utiliser d’antiparasitaires pour chiens sur des chats. En cas de doute, demandez conseil à votre vétérinaire.  

Il faut aussi être vigilant lorsqu’un chien traité à la perméthrine cohabite avec un chat : séparez les pendant 48h après l’application du produit pour éviter les risques d’intoxication.  

En cas de signes cliniques inquiétants ou d’ingestion d’un élément suspect, contactez immédiatement votre vétérinaire.  

Sources :

https://www.centre-antipoison-animal.com 

http://toxivet.free.fr/index.php 

Cours de toxicologie des Docteurs Philippe Berny et Denis Granger (VetAgro Sup)  


LES VERMINOSES : Comment savoir si mon animal de compagnie a des vers ?
LES VERMINOSES : Comment savoir si mon animal de compagnie a des vers ?

16/06/2023 - Conseils du vétérinaire

Conseils du vétérinaire

Comment savoir si mon animal de compagnie a des vers ?Plusieurs signes peuvent vous alerter en cas d’infestation par des vers digestifs. Parfois, plusieurs de ces signes peuvent exister en même temps ou successivement et doivent vous alerter, en voici les principaux :Le léchage de la zone périnéale (se lécher les fesses, oui lui, il y arrive !)Le signe du traineau (l’animal se frotte les fesses par terre)Des vomissements (parfois avec des vers mobiles à l’intérieur, charmant…)Des diarrhées, pas toujours avec des vers mais parfois avec du sang.De la constipation (les vers emmagasinés créent un « bouchon »)Un amaigrissement (les vers se nourrissent des nutriments avant qu’ils ne soient assimilés par l’organisme, en gros, ce que votre animal mange c’est pour nourrir ses vers, les restes sont pour lui, il peut donc manger comme 4 tout en perdant du poids) et donc parfois un retard de croissance.Un abdomen distenduUne anémie (donc de la fatigue)Un poil terneDe la toux… ❖ Riz, Tagliatelles ou spaghettis ? Quels sont les parasites qui colonisent nos poilus ?Il existe principalement 3 grandes familles :Les Nématodes, vers ronds qui ressemblent à des spaghettis : Chez les jeunes, les Ascaris sont les plus fréquents, mais les Ankylostomes sont très agressifs pour la paroi intestinale, car ils se nourrissent de sang et provoquent de l’anémie. Les Trichures, sont également hématophages et infestent les animaux de tous les âges. Les Angiostrongles ont leurs larves dans les limaces, une fois ingérées, elles se développent et migrent dans le cœur et les poumons. Enfin, la Dirofilariose pénètre elle sous forme de larve transmise par les moustiques (en région chaude et humide) puis se transforme en ver qui colonise le cœur et les artères pulmonaires.Les Cestodes, vers plats ressemblant à des tagliatelles, sont désagréables, mais souvent sans conséquences graves chez nos animaux domestiques : le taenia (vers solitaire chez l’Homme), les Dipylidiums en forme de grains de riz (ce sont en réalité des segments de taenia) transmis par les puces et les Echinocoques.Les Protozoaires (organismes unicellulaire) : la Giardiose et la Coccidiose sont invisibles à l’œil nu, mais responsables d’importantes diarrhées.❖ Mais comment a-t-il attrapé ça ?La transmission se fait le plus souvent par ingestion d’hôtes intermédiaires : les puces (Dipylidium), les limaces/les escargots (angiostrongles), les moustiques (dirofilariose), les proies, viandes crues, carcasses, viscères… (taenia)Mais aussi en buvant des eaux souillées (protozaires), sur les sols, les jouets, le pelage d’autres animaux… sans oublier les transmissions in utéro par voie transplacentaire, et même via le lait de leurs mères !Bref, ils sont partout ! 90 % à 100 % des chiots et des chatons sont porteurs ainsi que 2/3 des adultes !❖ Que faire ?Traiter régulièrement vos animaux contre les puces.Enlever régulièrement les excréments du jardin et de la litière.Se laver les mains régulièrement et nettoyer les sols et les endroits de couchage. Ne pas donner de viandes crues ou mal cuites à vos animaux.Et surtout, vermifuger vos animaux avec des vermifuges de qualité à spectres larges. Ils sont efficaces et dépendent du poids et de l’âge de l’animal. La fréquence du traitement recommandé est d’une fois par mois à partir de 1,5 mois jusqu’à 6 mois puis minimum 4 fois par an.Les vermifuges existent en comprimés et aussi en spot-on à appliquer sur la peau de l’animal, mais attention, ils n’ont pas d’effet rémanent, ils n’agissent donc pas en prévention. Il faut donc vermifuger très régulièrement vos compagnons et ne pas hésiter à demander conseil à votre vétérinaire.Manger de l’herbe ou donner de l’ail à son animal ne vermifuge malheureusement pas !Question curieuse : Et moi, je peux attraper les vers de mon animal ?Eh oui ! Par contamination oro-fécale. Miam !Nous pouvons ingérer les œufs de ces charmants parasites sur les légumes, la viande mal cuite ou même via les bisous et les caresses que l’on fait à nos bêtes (ils se lèchent les fesses puis leurs poils et étalent les œufs sur le pelage…).Hors de question d’arrêter les câlins ! Il suffit juste d’avoir une bonne hygiène, de vermifuger régulièrement vos animaux.Quant à la toxoplasmose, inoffensive pour les chats et redoutée des femmes enceintes, inutile d’abandonner son chat, car il ne présente pas de risque direct. Se laver les mains régulièrement et surtout après le nettoyage quotidien de la litière (de préférence avec des gants) suffira à vous en prémunir. À noter que les œufs excrétés dans les selles sont infectants s’ils sont restés minimum 24 h à l’extérieur. Ce parasite se transmet surtout via la viande mal cuite ou de salaison ou les légumes et les fruits crus. Seuls les chats qui mangent de la viande ou des proies peuvent être porteurs (votre chat de canapé en appartement n’est pas un danger). Pour en savoir plus :Video : Les bons conseils de Tony et Leon « pourquoi vermifuger son animal ? » https://www.youtube.com/watch?v=Lcask6wX88ELes parasites du chien : https://www.medvet.umontreal.ca/servicediagnostic/parasitologie/PDF/Parasites%20du%20chie n.pdfEsccap : Lutter contre les vers (helminthes) du chien et du chat https://www.esccap.org/uploads/docs/v0cq82lz_ESCCAP_CH_GL_Endo_rev_f_def_140415.pdfEsccap : Les ascaris du chien et du chat https://www.esccap.fr/vers-parasites-chien-chat/les- ascarides-ascaris.htmlVidal : https://www.vidal.fr/maladies/estomac-intestins/vers-intestinaux.htmlGrossesse et toxoplasmose : https://www.cerballiance.fr/fr/blog/grossesse/toxoplasmose-et- grossesse#:~:text=L'infection%20est%20sans%20gravit%C3%A9,ou%20en%20d%C3%A9but%20d e%20grossesse.Références :Sites internet cités + cours de parasitologie vétérinaire LiègeVous pouvez retrouver cette fiche conseils en téléchargement, en cliquant ici.

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Comment prendre bien soin de votre... poisson rouge !
Comment prendre bien soin de votre... poisson rouge !

16/06/2023 - Conseils du vétérinaire

Conseils du vétérinaire

Comment prendre bien soin de votre… poisson rouge !Les poissons, dont le « poisson rouge », sont des NAC(1) à la physiologie très particulière dont la santé dépend directement de leur environnement.Autrefois, il a massivement été offert dans les kermesses et les fêtes foraines sans aucun conseil adapté pour son entretien. Les poissons rouges ont donc beaucoup souffert de ce manque d’information et du cliché du poisson dans son bocal.Heureusement, depuis quelques années les choses changent et aujourd’hui le bocal rond n’est plus commercialisé en France. Cet article vise à passer en revue les conseils environnementaux permettant de maintenir votre poisson en bonne santé. ❖ Comportement et environnement :Le « poisson rouge » est un poisson d’eau douce appartenant à la famille des Cyprinidés. Il s’agit officiellement d’un animal domestique issu d’un élevage sélectif d’une forme sauvage de l’espèce (le cyprin doré) réalisé en Chine à l’époque des premières dynasties. C’est un poisson d’eau froide ce qui signifie qu’il peut vivre en aquarium à la maison, à l’écart des sources de chaleur, ou dans un bassin extérieur. Il s’agit d’un animal grégaire qui vit en banc, il est donc conseillé d’en adopter au moins deux ou trois.Un aquarium avec un litrage important est requis (entre 50 et 100 L par poisson à l’adoption selon la variété) sachant qu’il faudra probablement augmenter la taille du bassin à l’âge adulte. La température de l’aquarium doit être maintenue entre 10 et 25°C et le pH de l’eau entre 6.8 et 7.2. Le poisson rouge « pollue » très rapidement son eau, il est donc nécessaire d’avoir un système de filtration efficace (pompe externe avec une capacité de filtration faisant au moins 3 à 4 fois le litrage de l’aquarium par heure). Pour les mêmes raisons, un renouvellement partiel régulier (environ ¼ du litrage une fois par mois) de l’eau de l’aquarium est conseillé. Il s’agit d’un poisson diurne. Un éclairage artificiel avec un spectre adapté aux aquariums est préférable à un éclairage naturel car l’intensité et la photopériode peuvent être contrôlés. L’éclairage favorise notamment la croissance correcte des plantes dans l‘aquarium sans favoriser le développement des algues indésirables. Une photopériode de 10 à 12h maximum est conseillée. En milieu sauvage, ce poisson vit dans des eaux calmes à faible courant, il n’est donc pas nécessaire d’équiper l’aquarium avec un système mettant l’eau du bassin trop en mouvement afin d’éviter de créer un stress environnemental chronique.Dans la nature, le poisson rouge recherche sa nourriture en remuant le substrat. La mise en place d’un substrat adapté au fond de l’aquarium est donc conseillée pour reproduire au maximum le milieu naturel. Par ailleurs, cela permet également de planter des végétaux aquatiques naturels dans l’aquarium, qui sont à la fois une source de cachettes et de nourriture, permettent de fixer le substrat et participent à l’assainissement de l’eau. Il est aussi possible d’agrémenter le fond de l’aquarium de décors naturels ou artificiels fournissant des cachettes supplémentaires.Le poisson rouge est omnivore. En captivité, une nourriture complète et adaptée à l’espèce est possible sous forme de granulés. L’alimentation flottante sous forme de flocons ou paillettes est à proscrire. De plus le poisson peut se nourrir des végétaux présents dans le bassin, ils sont notamment friands de l’élodée, des lentilles d’eau, des anubies et de fougères aquatiques (fougère de Java ou de Sumatra).Des petits crustacés vivants ou congelés peuvent également être distribués de temps en temps. Il est conseillé de respecter 2 à 3 jours de jeûne chez les adultes dans la semaine et de rationner l’alimentation industrielle pour éviter la suralimentation et la pollution de l’eau de l’aquarium.❖ Particularités physiologiques :Le poisson rouge a une espérance de vie d’environ 30-35 ans. A l’âge adulte, il mesure une vingtaine de centimètre, si l’espace à sa disposition pour nager lui permet d’atteindre sa taille maximale.Il existe plusieurs variétés de poissons rouges issus du poisson rouge commun caractérisées par une exagération/hypertrophie d’un caractère morphologique : le Tête de lion , le Voile de Chine, le Bubbleeye ou le Ranchu. Ces caractères peuvent s’avérer être un handicap pour le poisson, ce qui les rend plus sensibles, notamment à certains facteurs environnementaux (température, dureté ou pH de l’eau par exemple).❖ Médecine préventive :Tout comme les autres NAC, les poissons peuvent souffrir de maladies parasitaires externes ou internes qui peuvent être décelées en observant des lésions cutanées, des symptômes digestifs, des symptômes respiratoires ou encore des symptômes plus généraux comme de l’abattement, de l’anorexie, une perte de poids… La mise en place d’un traitement nécessite au préalable une consultation chez le vétérinaire pour déterminer le parasite responsable et mettre en place le traitement le plus adapté.Avant l’introduction d’un nouvel individu dans le bassin/aquarium déjà installé, nous conseillons de respecter une période de quarantaine. Elle permet à la fois de faire une adaptation du nouveau poisson à l’eau de son nouveau milieu de vie mais aussi de surveiller l’apparition d’éventuelles maladies pendant cette durée et de ne pas risquer alors de contaminer l’aquarium et ses éventuels habitants.❖ Reproduction :Le dysmorphisme sexuel est discret et ne se développe qu’à la maturité sexuelle (vers 2-3 ans) : la femelle s’arrondit et sont anus est plutôt convexe, le mâle développe des petits nodules (boutons de noce) sur les ouïes et les nageoires pelviennes et l’anus est plutôt concave.Les poissons rouges se reproduisent jusqu’à environ 10 ans tout au long de l’année en aquarium, et plutôt au printemps dans un bassin extérieur. C’est la période de frai.Question curieuse : Peut-on mettre un poisson dans un aquarium qui vient juste d’être installé ?Non ! L’aquarium a besoin d’être rodé avant d’y mettre les poissons. Le rodage correspond à la période pendant laquelle l’écosystème de l’aquarium va s’équilibrer sans aucune intervention extérieure.Après avoir nettoyé tous les éléments de l’aquarium puis avoir installé le substrat, le décor, les plantes, le système de filtration et d’éclairage et avoir fait la mise en eau, on laisse tourner le système pendant 4 à 6 semaines. Durant cet intervalle, le cycle de l’azote se met en place : dans les premiers jours de l’ammoniaque se forme et ce dernier va être consommer par une bactérie qui se développe à peu près au même moment dans l’eau : Nitrosomonas. Elle va consommer l’ammoniac et le transformer en nitrite, élément toxique pour les poissons. Le pic est observé à peu près à 4 semaines. Il diminue très rapidement grâce à d’autres bactéries (Nitrospiras et Nitrobacter logées notamment dans le substrat et le filtre) qui consomment les nitrites et les transforment en nitrates. Une fois que le taux de nitrites retombe à 0, les poissons peuvent être installés dans leur aquarium.(1) L’acronyme NAC regroupe des petits mammifères, des reptiles, des poissons, des oiseaux, etc. Références :WILDGOOSE WH. BSAVA Manual of Ornemental fish, 2nd ed. BSAVA, Gloucester. 2001: 304p.Vous pouvez retrouver cette fiche conseils en téléchargement, en cliquant ici.

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